mardi 18 août 2015

Début du développement d'Ariane 6 et de Vega-C - Video CNES 3.15


Salut passagers !
La réunion des ministres en charge de l'espace des pays membres de l'ESA a permis de lancer le développement d'une nouvelle fusée Ariane 6, fin 2014. 
Le point avec 2 ingénieurs du CNES : Christophe Talbot et Carine Leveau. Crédits : CNES au mois de mars 2015 et les dernières avancées du chantier en ce mois d´août.
Début du développement d'Ariane 6 et de Vega-C
L'ESA a signé le 12 août 2015 les contrats portant sur le développement du lanceur de nouvelle génération Ariane 6, de sa base de lancement, et de Vega-C (évolution du petit lanceur Vega de l'ESA). 
Ces contrats, qui ont été signés au Siège de l'ESA à Paris avec Airbus Safran Launchers (ASL), le CNES (l'agence spatiale française) et ELV, couvrent l'ensemble des travaux de développement d'Ariane 6 et de sa base de lancement, dans la perspective d'un vol inaugural en 2020, ainsi que ceux de Vega-C, en vue d'un premier lancement en 2018. 
"Ces contrats vont permettre de mettre au point toute une famille de lanceurs européens hautement compétitive sur le marché mondial, et de garantir aux États membres de l'ESA un accès autonome à l'espace, à des prix très concurrentiels", a déclaré Jan Woerner, Directeur général de l'ESA. 
"Ils représentent un changement majeur dans la gouvernance du secteur européen des lanceurs, l'industrie étant désormais l'autorité de conception, assumant l'entière responsabilité du développement et de l'exploitation des lanceurs, et s'engageant à les livrer à l'ESA et aux acteurs institutionnels européens à des prix compétitifs définis". 
L'ESA supervise l'approvisionnement et l'architecture des systèmes de lancement dans leur ensemble, tandis que l'industrie développe les lanceurs, le maître d'oeuvre et l'autorité de conception étant ASL pour Ariane 6 et ELV pour Vega-C. 
ASL et ELV travaillent en étroite coopération sur le moteur à propergol solide P120C qui constituera le premier étage de Vega-C et les propulseurs d'appoint d'Ariane 6. L'approche modulaire adoptée pour Ariane permettra de proposer deux ou quatre propulseurs d'appoint (Ariane 62 ou Ariane 64), en fonction des performances demandées. 
L'emplacement du pas de tir d'Ariane 6 au port spatial de l'Europe à Kourou, en Guyane française, a été choisi et le CNES, en tant que maître d'oeuvre, a déjà entamé les travaux d'excavation. Le nouvel ensemble de lancement comportera également des installations de préparation du lanceur.
Les trois contrats font suite à la décision prise par le Conseil de l'ESA siégeant au niveau ministériel à Luxembourg en décembre 2014, afin que l'Europe conserve sa position de premier plan sur le marché commercial en rapide évolution, tout en répondant aux besoins des missions institutionnelles européennes. 
"Grâce à la signature de ces contrats, nous allons construire une nouvelle famille de lanceurs présentant des modules communs, conformément aux décisions prises et au calendrier fixé lors de la session ministérielle de 2014", explique Gaele Winters, Directeur des Lanceurs à l'ESA. 
Ces contrats ont été signés par Gaele Winters, Directeur des Lanceurs à l'ESA, Jean-Yves Le Gall, Président du CNES, Alain Charmeau, Président d'ASL et Pierluigi Pirrelli, Directeur général d'ELV. 
Les montants des contrats sont les suivants: 2 400 M€ pour Ariane 6 (ASL), 600 M€ pour l'ensemble de lancement (CNES) et 395 M€ pour Vega-C (ELV).
Airbus Safran Launchers développera le lanceur Vega-C (à gauche) et Ariane 6

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